vendredi 23 avril 2010

Tempête.

Parce que c'est toujours et encore la même lutte, qui revient, qui m'étouffe. 

Dégout d'un corps qui n'a sa place nul part. Suis qu'un corps, qui fait un effort de présence, mais qui au fond, veut seulement disparaitre, prendre le moins de place possible, se fondre dans la masse. 

Je sens dans mes yeux se picotement auquel il ne faut pas penser, ces larmes qui sont là, qui vont couler, mais qu'il faut vite essuyer .... J'aimerais seulement avoir, même pour quelques secondes, la tête vide, le corps léger, ce flottement, avec lequel je me sentirai forte, capable de faire de belles choses, capable de vivre heureuse, capable de vivre tout court.  

Mais pour le moment, je m'acharne à me battre alors que le combat est d'ores et déja perdu ....

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