lundi 11 janvier 2010

Auto-destruction...

Pas beau son bras ! Pas beau du tout... Bon en même temps c'est entièrement de sa faute, quoiqu'elle à besoin de connaitre d'autres souffrances pour se soulager. C'est comme une douleur apaisante en quelque sorte. Elle peut cacher ce qu'elle se fait subir, bien paraitre devant tout le monde, c'est bien.
Le froid réveil quelque peut la douleur, rien qu'un peu. Petits picotements, comme de petites décharges électriques.

Refoulement de mon *** !!! Oh non, faut pas être vulgaire Elle reformule : Elle ne croit pas vraiment au refoulement. Enfin pour son cas. Elle a fait le choix de se refermer sur elle même, d'oublier tout de son Papa pour se protéger. Il ne vieillit pas, ne change pas, ne prend pas de ventre, ne perd pas la mémoire. Il est toujours le même depuis 10 ans, beau, joyeux, vivant !
Et dans sa chambre, elle sent un souffle froid ; c'est lui, qui veille sur elle, qui la berce pour s'endormir, qui la réveille la nuit pour savoir si elle respire encore. Oui elle respire, non elle ne dort pas, elle ne dort plus. Parait que lorsqu'une personne ne dort pas elle devient folle. Veut pas tester, pas assez discret. Elle préfère sentir des petits picotements réguliers dans son bras, sensations que son Papa ne ressent plus.
Elle sent son cœur battre, elle l'entend dans l'oreiller, le silence est assourdissant, la solitude foudroyante.
Présent ou non, elle se fait souffrir, son bras droit est plein de petites entailles, comme si c'était son propre père qui essayait de la soulager.

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